Max-Pol Fouchet, un humaniste en quête du monde


Télécharchez sa biographie détaillée ici

 

Un voilier nommé Liberté

Né un premier mai 1913, Max Pol Fouchet est le fils unique d’une famille d’armateurs. Baptisé laïquement par les membres de l’équipage du voilier Liberté entre les côtes Française et Anglaise, il passe une partie de son enfance chez sa grand mère maternelle, rue des Batignolles à Paris. Au lendemain de la Grande Guerre, le chef de famille, Paul Hubert Fouchet, ne peut empêcher la faillite de son entreprise. Il quitte la France pour Bruxelles pour fonder un comptoir de modes. Là, le père de Max Pol, gazé sur le front tandis qu’il secourait des blessés allemands, voit sa santé décliner, nécessitant que sa femme, Lucie, se consacre exclusivement à ses soins. L’argent manque. Le jeune collégien fait l’expérience de la solitude parmi ses camarades flamands. C’est alors qu’il dévore les classiques, et commence à nourrir une véritable passion pour l’écrivain emblématique que représente Victor Hugo.

Lire la suite...

La revue de la résistance en pleine lumière

A la veille de la Guerre, Max Pol Fouchet participe avec un groupe de jeunes poètes à la publication de la revue Mithra, que dirige Charles Autrand. Lorsqu’à l’automne 1939,  ce dernier est appelé au front, Max Pol reprend la direction de la revue qu’il rebaptise Fontaine, en hommage à un écrivain anglophone qu’il admire, Charles Morgan. A la veille de l’appel de De Gaulle, il rédige l’éditorial « Nous ne sommes pas vaincus », qui au cœur de l’été 1940, ralliera autour de Fontaine l’ensemble des écrivains entrés en résistance, tels Louis Aragon, Paul Eluard, Vercors (Jean Bruller). Sous Vichy, Max Pol Fouchet est, comme beaucoup d’autres intellectuels socialistes, écarté de l’enseignement. Il trouve un emploi de courte durée en tant que chroniqueur à l’Echo d’Alger, que dirige un aristocrate maréchaliste, tandis qu’il poursuit ses activités résistantes. Avec Roger Leenhardt, il rejoint le mouvement Jeune France qu’il coordonne en Afrique du Nord : avec lui, il organisera et participera aux premières Rencontres de Lourmarin à la fin de l’été 1941.

Lire la suite...

A la rencontre des peuples du monde

Après Guerre, Max Pol Fouchet parcourt infatigablement le monde. Conférences, voyages d’études et de découverte, vont révéler au grand public ses talents conjugués d’historien d’art, d’ethnographe, de photographe, de cinéaste.


Lire la suite...

Culture pour tous

Max Pol Fouchet débuta sa carrière sur les ondes durant la Guerre : émission littéraire de la France Libre depuis Radio Alger, puis aux côtés de l’équipe des Français parlent aux  Français à la BBC. Devant le succès rencontré par son premier entretien à la télévision en 1953, dans l’émission Trois objets, une vie, il se lance dans l’aventure du petit écran.

Lire la suite...